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Break-core, pop, polka, electronica, folk et musique de cirque, tout est mouliné, malaxé, émincé, et rissolé à point pour faire de ce Pataques le plus riche et le plus goûtu des banquets de cette fin d'année. Que les tympans (et les estomacs sensibles) ne s'inquiètent pas, l'inspiration mélodique du lillois permet à toutes ces influences de culbuter harmonieusement pour le plus grand plaisir de nos cortex et de nos mollets. En plus cet album est proposé gratuitement sur www.bedroomresearch.com, alors foncez y, vite! Les Meatles sont un cas aussi intéressant cliniquement que musicalement. Comment expliquer que des jeunes gens nés entre 20 et 30 ans après l'âge d'or du garage américain et de la pop sixties anglaise restent à ce point fidèles aux saintes écriture de Brian Jones? Heureusement, pas d'engourdissement à la Hibernatus par ici: les guitares bouillonnent, la batterie martelle et la voix chauffée à blanc entonne des refrains digne des Troggs ou des Small faces. Cet album s'écoute comme un volume supplémentaire des Nuggets, ces mythiques compilations de punk sixties. D'ailleurs les Meatles vont bientôt sortir un 45 tours sur un label américain, un format qui devrait permettre à la musique des Meatles d'exploiter de façon plus optimale toute son énergie. 1,2,3 let's go! le 05-05-2008 ajouté par damien   L'objet - Monorail (Structure Records) Il y a des disques qui sont des points finaux. Par exemple le "Ghost Tropic" de Songs Ohia a été le point final du Slow Core (à mon humble avis). Après cet album tout était dit dans ce vocabulaire musicale. Et bien Monorail pourrait être le point final du Post Rock. Carrément. Monorail c'est 3 titres pour presque une demie heure de la musique la plus précise et habitée récemment gravée sur un disque. Ici chaque note, chaque texture a son importance. Retirez un coup de caisse claire ou une attaque de médiator et tout s'effondre. Ce château de carte sonore aurait perdu en solidité si il avait été plus imposant ou si on lui avait adjoint des joliesses électroniques ou des guitares supplémentaires. Mais ce Monorail n'a pas besoin de tout ça, sa force motrice inébranlable, il la tire de la cohésion sans failles entre les deux frères Harpagès et leur frère d'arme Arnaud Boulogne. A eux trois, ils ont créé une musique instrumentale nue et volontaire, qui parle autant aux valves cardiaques qu'aux synapses. Ils ont rendu au Post Rock un supplément d'âme, et sans une seule parole, ce disque a crié "tout est dit". ******************************************* Le Polair "Pâturage" (Structure Records) A quoi peut ressembler un pâturage polaire? A une vaste étendue de toundra arpentée par des rennes ou au paysage mental favori d'un jeune musicien lillois épris d'électronica rêveuse? Ce disque tranche pour la deuxième solution en choisissant de subtiles programmations rythmiques au détriment du brame de caribou sibérien. Mais attention, ce disque ne souffre en rien de froideur clinique, Le Polair insuffle à ces machines une sensibilité mélodique déja croisé chez Isan et Lali Puna, mais il apporte au genre un je-ne-sais-quoi de contemplatif qui donne envie de regarder un film d'Alexandre Sokourov en utilisant cet album comme bande son idéale et décalée. www.structure-records.com le 03-05-2008 ajouté par damien   Simdiese6 "Simdiese6 ep" (Pulsar) Tremblez Anticon, tremblez Morr Music: le micro label lillois Pulsar vient de sortir de sa manche une future carte maitresse de l'internationale "pop-electro-groove-bricolée". Simdiese6 a un potentiel énorme qu'il présente sur ce cinq titres évoluant entre Why?, lali Puna et Ratatat. On sent le jeune lillois attiré par deux univers à priori opposés: l'introspection mélancolique et l'explosion rythmique stroboscopée. le EP finit d'ailleurs sur un magnifique "Maybe" qui réussit l'alliance parfaite entre cette sensibilité Shoegaze et l'énergie affolante d'une rythmique électro frénétique. Certes tout n'est pas encore totalement maitrisé: la rythmique et les guitares de "In denial" sonnent un peu trop "coup de poing" par rapport au reste du disque (ma préférence personnelle allant vers les moments les plus "ouateux" du disque, ceux où Simdiese6 tutoie ses glorieux aînés Papa Sprain, Butterfly Child ou AR Kane, héros oubliés d'une pop "océanique", sensible et aventureuse du début des années 90). Mais quel potentiel, quelle écriture, quel beau son aussi. Avec cet Ep, Simdiese6 prend une route très personnelle et peu visitée mais incroyablement plus sensible et subtile que les autoroutes électropop du moment, alors prenez sa musique en stop, votre voyage n'en sera que plus beau. simdiese6.free.fr/ le 07-04-2008 ajouté par damien   Louis Aguilar - Hairy Tales (ohayo records) Louis Aguilar a l'âge de réviser pour son bac, faut il pour autant lui confisquer sa guitare, son inspiration et sa voix de cousin lointain de Devendra ou Phil Elverum? Assurément non! Tant pis pour les matières au programme cette année: adieu "Science et Vie de la Terre", bonjour "Mélancolie Lo-Fi", bye bye"Education Physique et Sportive" bonjour dressage de cordes sauvages de guitare folk". Et puis on ne se fait pas trop de soucis pour lui, car son niveau vole déjà très haut et ses chansons n'auront de toutes façons pas besoin de mentions pour faire battre les coeurs en deuil de Nick Drake et Elliott Smith. www.myspace.com/louisaguilar le 07-04-2008 ajouté par damien   Meatles- wild soundz (démo) Pour se démarquer d'une référence trop écrasante, les Meatles ont remplacé un B par un M dans leur patronyme. Respectons cette intrigante gymnastique lexicale et enchainons sur une Melle Chronique, car Mon sang de Mon sang, ces jeunes gens sont Mel et Mien une sacrée découverte. Les 5 titres de cette démo revisitent avec classe et nonchalance le versant le plus juMilatoire d'une folk-pop adepte du grand écart entre le Soho yéyé et la Californie ensoleillée. Aux échos, des Myrds, MoM dylan et autres Modern Lovers s'ajoute un côté un peu plus déMraillé et Lo Fi à la Pavement/Meat Happening, ce qui a l'avatage d'éloigner ces Melles chansons des rives d'une nostalgie étouffante d'ailleurs ces 5 perles sont intemporelles et ce n'est pas la moindre leur qualité, sur ce je vous laisse, je dois m'acheter une chemise à jaMots et des fleurs dans les cheveux. www.myspace.com/lesmeatles le 23-11-2007 ajouté par damien   *******leo 88 Man "millon silly answers"********* Construire une machine à remonter le temps coûte très cher et demande une dépense d'energie colossale. Alors économisons des dollars, de l'uranium et du pétrole et plongeons nous plutôt dans l'univers de ce jeune outlaw (ce sera plus mélancolique mais tellement moins toxique). Car si il né loin du Far west et bien aprés 1920, sa guitare dissipe quand même la poussière comme le faisait celle d'Hank Williams, et si il n'a pas vendu son âme à Robert Johnson, c'est certainement que le diable lui en a proposé un meilleur prix. Lille a un jeune Johnny Cash et peu de gens le savent, il serait tant qu'elle échange quelques Picon-bières contre quelques gouttes de Tord-Boyau et que ses trottoirs échangent leurs colombins canins contre des serpents à sonette, car la bande son idéale est là et bien là. *******AfterShave "peace on moon"************** Les aftershave sont beaux et velus et leur album est beau est touffu. Ils osent mélanger la puissance du rock le plus stoner avec un lyrisme débridé, ils tiennent aussi bien de Queen of the Stone Age que d'Interpol, la pose en new wave en moins, le déluge de décibel en plus. Les Aftershave osent mélanger des influences incroyablement variées pour obtenir d'aventureux cocktails que même les 2 many djs n'auraient jamais osé envisager: Deep Purple, Blondie, et Earth peuvent collisionner dans un seul et même morceau sans que vous n'ayez à craindre pour votre santé mentale. quoique... *************Hooverville********************* Un peu plus haut je vous parlais du souffle de Johnny Cash qui ravivait des brulures sur le beau disque de Leo88man, et bien voici que le fantôme d'un autre américain de génie vient de frapper à la trappe de ma platine CD. Le fantôme en question c'est John Fahey et l'album en question c'est celui d'Hooverville, projet solo de Fikret, le guitariste des as du slow-core lillois Day in Day out. Ici aussi, aucune trace de plagiat ni de pastiche, la filiation avec le maitre du fingerpicking se fait plus au niveau de l'inspiration que de la technicité acoustique. Car comme chez John Fahey, c'est un ensemble de souvenir personnel et même peut être une touche de mysticisme qui semble nourrir ces merveilleuses compositions contemplatives. Sur un deuxième disque, Fikret rend hommage à des figures essentielles du (punk)rock(folk) qui l'ont marqué, est ce que vous en connaissez beaucoup des disques qui font le pont entre Jack Rose et les Rats? L'album de Hooverville est de cette très rare catégorie là.. le 07-11-2007 ajouté par damien   ROKEN IS DODELIJK - R.I.P Et si le plus beau disque français de cette année était un EP d'indie pop chanté dans un anglais parfait par des lillois portant fièrement un patronyme néerlandais? Si la multiplication des données géographiques incite l'aiguille de votre boussole interne à faire des cabrioles de joie, et bien attendez vous à ce que votre coeur en fasse de même à l'écoute des 5 merveilleux titres qui forment R.I.P. Quel contraste d'ailleurs entre ce titre funèbre et la lumière éclatante qui irradie cet EP. On pourrait presque y voir un parallele avec le "Funeral" d'Arcade Fire, groupe avec qui les Roken partage la caractéristique d'être plus nombreux que les Beatles et Nick drake réunis et d'habiller leurs morceaux de magnifiques voix masculines et féminines qui s'entrelacent, s'aditionnent et se répondent dans de splendides échanges vocaux. Mais la musique des Roken est plus feutrée et plus chaleureuse que celle de leurs cousins canadiens, leur glockenspiel et leur ukulélés ne crient pas vengeance mais susurent à l'oreille des histoires souvent mystérieuses et toujours bouleversantes. Tout compte fait, le titre R.I.P peut être compris comme un appel à dire adieu à la pop tiède pratiquée par tant de groupes pour laisser une bonne fois pour toute la place au talent incandescents des Roken. le 21-05-2007 ajouté par damien   SPARKY DEATHCAP "Let's Build a fire" (pulsar) Pour sa première sortie CD-R, le micro label lillois Pulsar Records tape dans le mille avec ce "Let's Build a fire" du Londonien SPARKY DEATHCAP. Cet album enregistré entre 2002 et 2006 est une merveille de Folk libéré. Ces 11 chansons tutoient les sommets récemment explorés par les Animal Collective et autres Mount Eerie lors d'escapades pleine d'oxygène et de folie. Ces mélodies auraient pu être composée il y' a un bon siècle dans les Appalaches par un trappeur chassant la solitude (et le Grizzly) à coup de banjos et de paroles mystérieuses, mais Rob Taylor est londonien et son folk ne sent pas l'animal empaillé. Ce chef d'oeuvre rare est à commander par ici: www.exenova.com/pulsar/ le 18-05-2007 ajouté par damien   HECTOR MUROS démo St Etienne cache son Capitain Beefheart loin des oreilles innocentes, Léopoldine et Alexandre le Grand dansent sur sa terre invisible en écoutant un radiocasette Fisher Price dérouler un album de Pavement essouflé en français. C'est beau et un peu magique, magiquement bancal et aventureux, en tout cas unique et solairement solitaire. www.myspace.com/hectormuros le 18-05-2007 ajouté par damien   N'é "at home" "At home" fait partie de ces albums qui relativisent la différence entre une sortie CD-r pour les copains et une sortie Universal avec budget promo fleuve ad hoc. Car avec cet album N'é ridiculise une floppée de "VRAIS musiciens" sortant de "VRAIS disques" sur de "VRAIS labels". Les compositions francophones ou anglophiles du parisien (N') éric Javelle sont impressionantes de classe et de maîtrise. Les ambiances souvent crépusculaires arrivent à marier les doigts dans le nez des paroles plutôt sombres avec de très belles mélodies toutes en retenue élégante. www.myspace.com/nzik le 18-05-2007 ajouté par damien   ROKEN IS DODELIJK "démo 5 titres" Derrière ce pseudonyme au taux élevé en goudron se cache un groupe ayant hérité d'Elliott Smith la lourde responsabilité de tenir bien haut la torche d'un songwriting indie-pop lumineux et mélancolique. Car oui, les chansons des Roken ont une élégance et une sensibilité rarement croisées de ce côté ci de la Deûle (et de l'Atlantique). Ces pop songs tirent la langue à Belle & Sebastian et peuvent se permettre de regarder dans les yeux les Clap Your Hands Say Yeah en tapotant sur l'épaule du Spinto Band, car elles planent à des niveaux stratosphérique au dessus des légions de groupes essayant d'imiter leur héros. On attend avec impatience leur futur premier album! www.myspace.com/rokenisdodelijk le 18-05-2007 ajouté par damien   LENA DELUXE "démo 4 titres" Peut être le groupe le plus mystérieux de cette nouvelle vague de groupes lillois. Ces deux jeunes musiciennes jouent avec le squelette du rock comme des fillettes ayant décidé de régler une bonne fois pour toute le compte de leur poupée trop abimées. C'est donc à la fois beau, glaçant et hyper sensible. On peut deviner que les ombres de Shannon Wright et de PJ Harvey se sont penchées au dessus du berceau de ses chansons, terriblement touchantes et troublantes dans leur dénuement à fleur de peau. www.myspace.com/lenadeluxe le 18-05-2007 ajouté par damien   DOS DE MAYO "in the Bedroom" Dos de Mayo est un duo acoustique anglophile, dit comme ça on pense tout de suite à un duel amical de guitares folk sentant bon la verdure, les harmonies vocales apaisantes et le feu de cheminée en hiver, et bien QUE NENNI messire, QUE NENNI! Quand les Dos de Mayo sortent leurs instruments boisés de leurs étuis, c'est pour leur en faire voir de toutes les couleurs (plutôt fluos les couleurs). Les voix hautes perchées font le grand 8 à chaques tours de pistes, guitares et basses acoustiques imitent la patrouille de France en échangeant les panaches de fumée bleu-blanc-rouge contre des paroles abracadabrantes et poétiques. Bref c'est du grand art, de la surprise à chaques mesures et des mélodies hyper-sifflables sous la douche. Alors si en plus, je vous dis qu'en concert, ils font AUSSI des claquettes, je vous devine convaincus (et sur le cul). www.myspace.com/2demayo le 18-05-2007 ajouté par damien   SEXUAL EARTHQUAKE IN KOBE "futuristic? failure?" Cette démo commence à dater un peu, mais quelle puissance de feu! Ils ont fait la première partie de Yelle il y'a quelques semaines à la Condition Publique de Roubaix, et leur electro-pop survolté y a ébouriffé plus d'une mèche estampillée myspace! Car contrairement a beaucoup de rockers passé à l'hybridation machine/instrument les SEIK n'ont oubliés ni les chansons, ni l'attitude à avoir sur scène. C'est donc généreux, tubesque et épileptique et ça donne envie de crier et de danser dans tout les sens! A ne pas rater sur scène (ou au casque dans le métro pour s'imaginer à Brooklyn alors qu'en fait on est à la station Pont de Bois). www.myspace.com/seik le 28-02-2007 ajouté par damien   Jullian Angel - LIFE WAS THE ANSWER Si Jullian Angel avait 77 ans, on utiliserait certainement le mot "survivant" pour le définir, un songwriter de la famille de Tim Hardin, Tim Buckley ou Nick Drake qui aurait su traverser les années sans se noyer dans le désepoir, la drogue et la solitude (entres autres joyeusetés). Mais bon, je ne suis même pas sûr que Jullian angel ait plus de 30 ans, et surtout je ne lui souhaite pas les destins tragiques de ces congéneres. Si son folk est souvent crépusculaire, il n'est jamais larmoyant, et la somme de ses éclats de lumière et de zones d'ombres donne aux compositions de Jullian Angel un trés beau mélange de fragilité et de puissance. Mark Kozeleck et ses Red House Painters se sont enfin trouvés un héritier prêt à en découdre magnifiquement avec la mélancolie. www.myspace.com/jullianangel www.jullian-angel.tk le 21-02-2007 ajouté par damien   Ohayo records www.ohayorecords.com/ Ohayo records produit de trés beaux disques, artisanalement sérigraphiés et enregistrés, dans un esprit proche des micro-labels cassettes qui fleurissaient au milieu des années 90. Leur catalogue explore un spectre musical assez vaste et toujours passionnant. On y trouve par exemple la pop teintée d'Antifolk du duo New Yorkais Double Deuce dont les membres collectionnent les accointances avec les Moldy Peaches, Herman dune ou Dufus. L'écoute de leur album "Camp candy" procure un délicieux sentiment de fraîcheur et de proximité, comme si le groupe venait personnellement vous chanter à l'oreille des pop songs qui fleurent bon les débuts de soirées d'été juste avant que les moustiques ne viennent vous piquer, écourtant un apéro où il fait bon souffler dans sa paille pour faire des bulles. Quand Ben o Folk souffle dans sa paille, c'est pour faire des rythmes, car son folk bricolé n'a peur ni de la musique concrète ni de la mélodie bricolée. C'est un album court (un petit quart d'heure pour 13 morceaux) qui excelle dans le grand écart entre références pointues et harmonies naïves (mais pas simplistes). Electrosoap est un projet qui mélange lui aussi expérimentations et mélodies. Lo-fi, passant du Coq à l'Ane en un accord de guitare brumeuse ; -From Superstructure to Electrosoap- est un grand 8 sonore où le port de ceinture n'est pas obligatoire. Les morceaux rêveurs "à la Kranky" se laissant bousculer épisodiquement par des bourrasques noisy. Alors parfois on tombe et parfois c'est encore plus excitant. 24 titres déboussolants où vous ferez certainement un tri personnel qui répondra à vos critères du moment ( "écoute sur canapé d'angle bon marché" ou "aventures soniques pour coeurs bien accrochés). Et ce label possède dans son catalogue d'autres belles références (Leo88man, yipee etc...) en vente au Caf&disquaire 79 rue Colbert à Lille. le 08-02-2007 ajouté par damien   CHRONIQUE DE MOTS CLEFS Parce qu'il n'y a pas que la musique, les livres et le cinéma dans la vie, nous avons décidé de chroniquer des sujets plus triviaux. Comme par exemple les mots que les internautes tapent dans Google avant d'arriver chez nous. Voici donc le quartet de tête du dimanche dernier: "piloTTi"; "dylan Municipal"; "Falter Bramnk"; et........ "VENTE DE BICHONS SUR LE DUNKERQUOI". Moi ça m'a fait très plaisir!
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