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presse
 
le 15-06-2015 ajouté par damien
 Chic!
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le 04-06-2015 ajouté par damien
 

Autant de belles chroniques que de beaux grains de sable sur la plage de Nieuport 04/06/15


Rif Raf



"Les chansons de dylan Municipal ne s'apparentent que très lointainement à ce genre fourre-tout que l'on nomme la chanson française. Musicalement, elles aiment à louvoyer pour mieux se perdre aux confins de la pop et de la poésie faussement situationniste."...



Pour lire en ligne l'intégralité de la chronique d'Eric Therer c'est par ici :



http://issuu.com/rifrafmusiczine/docs/online-ezine-fr-juin15?e=4428181/13201855



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Culture Pop Culture



"Au-delà du plaisir musical, car c’est d’abord un excellent disque avec d’excellentes chansons, cet album me ramène au cœur d’un rectangle des Bermudes des sourires disparus : quelque part entre le non-sens des Monthy Python, la tendre ironie d’un Wes Anderson, le dilettantisme chic d’un Dutronc et la finesse sombre et caustique d’un Desproges."...



Pour lire l'intégralité de la chronique de Matthieu Dufour c'est par ici :



http://culturepopculture.com/2015/05/15/chronique-dylan-municipal-nieuportnieuwpoort/



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Benzine Mag



"Si les chansons décalées, les textes à double fond et les histoires du quotidien détournées c’est votre truc, alors allez écouter de ce pas Nieuport/Nieuwpoort, nouvel épisode de l’œuvre sans égal de Dylan Municipal."



Pour lire l'intégralité de la chronique de Benoit Richard c'est par ici :



http://www.benzinemag.net/2015/04/10/french-is-beautiful-10-decouvertes-du-moment/



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Rock Made In France



"Oui, cet album est peuplé de défis incroyables qui défient le temps et l’espace.

Est-ce parce qu’ils sont de Wambrechies ?"...



Pour lire l'intégralité de la chronique d'Hervé de Rock Made In France c'est par ici :



http://www.rockmadeinfrance.com/actu/news/dylan-municipal-nieuportnieuwpoort/15286/



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Adopte Un Disque



Insidieux et pour le coup vraiment alternatif, Dylan Municipal est un groupe singulier, avec un univers très personnel. Bien loin des attentes des médias, il continuera à s’affairer dans son coin, chéri de ses fans et incompris des quelques milliards d’autres. A vous de choisir votre camp !




Pour lire l'intégralité de la chronique de Dyvvlad d'Adopte Un Disque c'est par ici :



http://adopteundisque.fr/dylan-municipal-nieuport-nieuwpoort/



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I left without my hat



"Parlé plus que chanté, porté par des textes délirants et renversants (car sachez le, ce disque parle, et ce n'est pas moi qui le dit mais les dylan Municipal eux-mêmes, de « vengeance, d’atome et de saumons nageant dans le Styx en écoutant du hip hop, entre autres »), 'Nieuport|Nieuwpoort' est un disque épatant, qui n'hésite pas à citer aussi bien Kanye West, LL Cool J que le Thaï Nana de Kazero tout en intégrant en toute fin d'album quelques notes duCarmen de Bizet."...



Pour lire en ligne l'intégralité de la chronique d'Olivier d'I Left Without My Hat c'est par ici :



http://ileftwithoutmyhat.blogspot.fr/2015/03/track-of-day-dylan-municipal-mein-telex.html



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À Découvrir Absolument



"Des rires vite transformés en sourires, puis en crispation, et pour finir dans l’absolue inquiétude dans laquelle pouvait nous tremper Quentin Dupieux dans un film comme « Rubber », ou quand le surréalisme nous empêchait finalement de regagner la soit disant réalité, partant alors dans un monde où la simple prononciation du mot bandana pourrait nous foutre une trouille glaçante."...



Pour lire en ligne l'intégralité de la chronique de Gérald de Oliveira c'est par ici :



http://www.adecouvrirabsolument.com/spip.php?article5950



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With A Messy Head



"Dans son ensemble Nieuport​|​Nieuwpoort est un disque hétérogène, absurde et rempli de tubes (je n'aime pas trop ce terme à connotation négative en fait mais je n'ai pas d'alternative en tête)."...



Pour lire en ligne l'intégralité de la chronique de Pierre d'I Left Without My Hat c'est par ici :



http://withamessyhead.blogspot.fr/2015/03/dylan-municipal-nieuportnieuwpoort-album.html












le 04-06-2015 ajouté par damien
 Chroniques de Plank, l'album de L'objet!


"Des fans de Neu! à ceux de Battles en passant par les accros à Stereolab ou To Rococo Rot, l'album de l'Objet met tout le monde d'accord.

Comme une forme de clin d'oeil, nul doute que son titre énigmatique, Plank, soit un hommage au cultissime ingénieur du son allemand, à l'origine des chefs d'oeuvre abstraits du krautrock (de Cluster à Kraftwerk).

Le disque , disponible en 33 tours à la couverture aussi imposante qu'énigmatique, propose six titres instrumentaux. La base des compositions est constituée de motifs répétitifs à la guitare et la basse sur une base rythmique robotique. Testant une nouvelle posture esthétique par rapport à ses précédents enregistrements fondés sur le live, le duo lillois formé par Arnaud Boulogne et Julien Harpagès a élaboré ses nouveaux morceaux piste par piste.

Comme un jeu de construction, comme une équation mathématique auxquels les musiciens auraient ajouté un supplément d'âme, les sonorités de Herbie ou de Thème 2 captent l'auditeur dès leurs introductions.

Habitué des concerts, l'Objet s'et intégré dans des lieux aussi divers que la Maroquinerie à Paris ou Le Fresnoy, le studio national des arts contemporains à Tourcoing. En suivant Baudrillard, on pourrait dire que, là où il se trouve, il semble que l'Objet fasse système. "

(Gérôme Guibert - MAGiC n°156 Octobre 2011)



"(...) 'Plank' ne dure pas plus de 26 minutes et va à l'essentiel.
Six titres d'un post-rock inventif, hargneux, audacieux, tendu.
Une musique qui renvoie davantage à Battles qu'à Explosion In The Sky.
Avec ses batteries programmées, répétitives, '360' désoriente, affole, subjugue, c'est le moment intense du disque. (...)"

(lg - RIF RAF (FR) n° 172 Juillet-Août 2011)



« Plank » est une belle réussite, synthétisant l’amour du duo pour le krautrock, le post rock, l’indus et les débuts de la new wave, faisant habilement cohabiter ces éléments pas si disparates en un disque finalement intemporel. Très vivement conseillé.

(A découvrir absolument (www). JL PARDES Avril 2013)



"Difficile de qualifier la musique de L'objet tant elle pioche à droite et à gauche avec pour - retiens ta respiration, c'est bon relâche -... objet la singularité.

Toujours est-il que l'ensemble est mécanique et hypnotique, tendu et racé, efficace et immédiat; et Plank envoute dès les premiers instants. "Herbie", le premier titre augure déjà du très haut niveau.

"Herbie" parce que Herbie Hancock ? Ich weiss nicht. En tout cas, la musique de L'objet enivre comme une énorme bouffée d'une cigarette au gazon que l'on se délecte d'expirer de nos poumons. La rythmique est sèche et bucheuse, saupoudrée de mélodies subtiles qui chopent les oreilles, le chant est très vague-froide et, on le verra par la suite, n'interviendra qu'à une seule reprise...
On adhère d'emblée et accueille les autres pistes avec la même envie de découvrir Plank.

Surtout que ce niveau, dont je te parlais plus haut, va se maintenir jusqu'au terme des 6 pistes.
"O Jim" sent les mêmes influences (Tortoise et Slint pour le squelette rythmique, Sonic Youth pour les salissures) mais avec la digestion nécessaire pour qu'au final, on y pense jamais.

Chez L'objet, on époussette soigneusement derrière son passage en faisant bien attention de ne laisser aucune empreintes digitales.
Le morceau se termine sur une tension malmenée assez délectable et en poursuivant, on s'aperçoit rapidement que toutes les étapes de Plank ont quelque chose de spécial à offrir.

Que ce soit les atmosphères éthérées de "Plateau", la redite d'"Herbie", les "tribalités" de "360" (la trame rythmique me fait penser au "Gyroscope" de Boards Of Canada), on a là une pièce aboutie de A à Z, transpirant la passion des musiciens.

Bref, la musique est excellente. La pochette et le vinyle sont très classieux. Un sans faute. Avec l'énergie du live, il doit se développer un truc pas anodin avec Plank."

(Cactus - W-fenec (www) 31 Aout 2011)




"(...) La musique de L’Objet mélange shoegaze, kraut rock et post rock pour amener à une sorte de transe psychédélique.

Son style sombre et entêtant avec sa rythmique style de Can est d’une efficacité assez bluffante.

On n’a pas envie que le titre s’arrête, tant elle nous transporte. Depuis Steeple Remove, on n’avait pas entendu un groupe de chez nous faire une musique psyché et mélodique aussi étonnante.

L’Objet ici présent est presque parfait !"

(Paskal Larsen - Abus Dangereux/Foutraque (www) octobre 2011)

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le 04-06-2015 ajouté par damien
 Chroniques et ITW de Rêve!


foutraque.com

"Entre la fragilité de Múm, la pop céleste de Stereolab et l’intimité de Laila, Rêve vient de réaliser un EP haut en couleur de nuit"...
www.foutraque.com/chronique_disque.php?id=4460

adecouvrirabsolument.com

"Rêve s’imagine en une peau d’âne diffusant des mantras poétiques, des poèmes qui consument en un instant les scories de nos pensées les plus noires."...

www.adecouvrirabsolument.com/spip.php?article6157

Mousique (en néerlandais)

"En toch is ook geen van deze elementen dominant, Fossaert’s muziek ademt mysterie, poëzie en is hier en daar haast etherisch te noemen."...

mousique.wordpress.com/2013/06/11/recensie_reve-ventre_univers/

Et une belle interview en anglais pour The Quietus par David McKenna de Rockfort :

thequietus.com/articles/12760-rockfort-reve-julie-fossaert-interview

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le 02-08-2010 ajouté par damien
 Haut les coeurs - dylan Municipal - Les Inrockuptibles

L’épopée siphonnée de deux rois de l’absurdité, venus de Lille, dans un livre pop.

Officiellement originaires de Lille, les deux frapadingues de Dylan Municipal pourraient tout aussi bien venir de Mars tant leur pop expérimentale semble à mille lieues de toute forme de vie terrestre. Compilés dans un livre-album aux citations, photos et dessins aussi drôles qu’énigmatiques, les titres du duo à l’humour noir corbeau ne s’encombrent pas d’étiquettes musicales.

De l’electro-pop faussement gentille d’Ouvrez la cage aux oiseaux anthropophages (dont on salue le “je ne suis pas un héron”) au post-punk de l’obscur Surf à Moscou, des saxos jazzy d’Analyse analytique à la pop tropicale de Pieds nus, Haut les coeurs marche sur un mince fil tendu entre cynisme et expérience scientifique sur la musique des quarante dernières années.

Dylan Municipal parle de volatiles, de mathématiques, de mocassins à glands et d’indice de crème solaire, consacrant même, au passage, une chanson au passionnant sport qu’est Le Curling, sans pour autant tomber dans la blague. Un bien joli numéro de voltige pop, ironique à souhait.


Ondine Benetier


le 15-07-2008 ajouté par damien
 LUMINOCOLOR - Luminocolor

***************www.goutemesdisques.com/

Il arrive que sur certains disques les influences soient tout de suite reconnaissables, qu'elles transpirent sans que le groupe fasse le moindre effort pour les dissimuler.

C'est ce qui arrive à cet album sans nom du duo lillois Luminocolor qui assume au grand jour son amour pour des groupes comme Tortoise et ceux qui ont pu graviter autour de la consellation post-rockienne tendance Chicago.

Olivier Minne et Benoît Farine vont même jusqu'à emprunter des thèmes initiés par Jim O'Rourke (Again And Again, Choeurs), l'un des grands papes canal historique du genre. Il y en aura surement qui, pour le coup, diront que cela manque un peu de finesse et que la chose est un peu facile.

Certes, cela peut se concevoir mais Luminocolor se garde d'être dans une optique de pur plagiat. Au contraire, bien que se servant d'une ossature mélodique déjà connue de tous, ils s'essayent à prendre des itinéraires bis en intégrant une instrumentation et des traitements électroniques que l'on n'avait pas l'habitude d'entendre dans ce cadre-là.

Ainsi le duo a trouvé un juste milieu qui met en évidence son background post-rock et les apports externes.
De fait Luminocolor peut bien sortir la tête haute et prétendre sans honte faire partie de la famille.

Si les deux Français ont bien appris leur leçon, il est aussi évident qu'ils appartiennent à une mouvance qui, même si elle ne s'affranchit pas totalement de l'héritage de leurs ainés, est résolument tournée vers des formes sonores plus modernes.
L'électronica prend ici une importance primordiale. Elle est aussi essentielle que les boucles acoustiques qui servent de fil conducteur à chacun des morceaux.

La musique de Luminocolor est riche de sonorités variées, apportées par une orchestration fouillée mêlant électronique, guitares, cuivres, percussions diverses, sampling et employant savamment l'art du click’n’cut pour donner aux compositions une forme moins lisse et policée.
Au fil de l'album, Olivier Minne et Benoît Farine étonnent et le parallèle fait avec Tortoise, même s'il est justifié, devient assez vite réducteur. Le champ d'action des deux hommes est donc bien plus grand et la sphère post-rock semble n'avoir que des effets limités sur leur musique. S'il peut y avoir quelques retours de bâton un peu inutiles (Ennio), c'est peu en comparaison du foisonnement sonore et mélodique de ce disque.

Finalement leur nom résume assez bien leur musique : lumineux et coloré.



***************ADECOUVRIRABSOLUMENT.COM

Si commencer et finir son premier album avec un morceau de Jim O’rourke était un gage de qualité je pense que Coldplay aurait déjà eu l’idée.

Mais l’idée est venue de Luminocolor, groupe de la bande lilloise Pilotti, label démoniaque qui souffle un vent de fraicheur sur la musique d’ici.

Luminocolor c’est un duo composé de Benoît et Oliver, formé par la traditionnelle annonce au lycée. Ce qui l’est moins c’est que le duo aura mis dix ans pour accoucher de leur premier album ; composé à priori dans leur « Luminolab » le duo de culture indie rock, a troqué ses guitares pour des machines, faisant de Tortoise un tournant.

Adeptes comme je peux l’être des micro évènements (vous savez à minute dix huit du troisième morceau de l’album de Talk Talk un Wah placé là qui fait la différence, c’est un micro évènement) le duo en a placé partout, utilisant les guitares un temps délaissées, comme le maître Jim, comme des spirales qui amènent en leur centre des petits bruits qui feront le sel de tout.

Entourés donc de thème de Jim O’rourke les jolis morceaux de Luminocolor, « fragment » « rires » « déclinaisons » « coyote » soulèvent notre admiration, car rien ne semble être dépossédé de son existence propre, même quand un maître a balisé indirectement le parcours.

Dix ans pour une œuvre touchante, une grande œuvre qui n’est pas sans nous rappeler le sensible 4tReck, une œuvre qui touche au cœur, et qui sème des petites pierres malicieuses, des pierres multicolores. Magique

Gérald de Oliveira

***************mygmusique.com

Luminocolor est duo improbable qui a débuté suite à une petite annonce parue dans le couloirs d'un lycée de Lille. 10 ans plus tard, cette union aboutit par la sortie d'un premier album, après diverses tribulations musicales, chez Pilotti.

On pense tout de suite à Tortoise dès les premières notes du CD. On retouve ici la même fougue, et le côté spontané et imprévu des maîtres du style, à la différence que Luminocolor est plus ambiancé et que l'on peut écouter le disque en musique d'ambiance sans crainte. Un peu à la manière des autres références post-rock Godspeed You Black Emperor, Luminocolor vous pénètre de manière imperceptible, mais tout aussi implacable.

Luminocolor se situe donc à cheval entre le post rock et un mélange de folk et electronica (folktronica, comme ils disent), saupoudrant ses boucles samplées d'éléments organiques (saxophone, clarinette, des choeurs humains totalement improvisés de ci de là, un glockenspiel (sorte de xylophone au son beaucoup plus proche d'un carillon)). Bref divers bidouillages qui rendent justement un aspect tout de suite plus attachant à ce patchwork.

Ce premier album est totalement abouti et témoigne pleinement du plaisir qu'ont pris les deux compères de Luminocolor à le créer derrière leurs instruments.

Cerise sur le gateau, il est disponible gratuitement et légalement au format MP3 (en plus du CD physique) sur leur site www.luminocolor.org. Ne vous en privez pas.
Thomas

***************LET'S MOTIV

N’écoutez pas Luminocolor perché sur la corniche du 25e étage d’un immeuble, même si cela paraît tout à fait approprié.

Le premier album folktronica des Lillois Benoît Farine et Olivier Minne est aussi vertigineux du fond d’un canapé (et nettement moins dangereux).

Luminocolor, c’est 43 minutes 16 secondes d’une musique oscillant comme un pendule de medium entre des nappes instrumentales proches de Tortoise et des abstractions purement électroniques.

Au détour d’un riff de guitare, de clarinette ou de glockenspiel, l’oreille débusque le pia pia d’un oiseau, le ah ah d’un rire ou le ta dam d’un coeur qui bat.

Cette alchimie des sons - vivants, joués, informatisés - propulse dans un tourbillon musical qui creuse les fossettes de nos joues à chaque écoute.

En vente et en téléchargement libre sur luminocolor.org

Nathanaëll Leschevin

*************** www.benzinemag.net

Ca commence par une petite annonce dans les couloirs d’un lycée ; une annonce qui parle de Radiohead, de Sonic Youth et de Palace et qui finit quelques années plus tard en album… celui de Luminocolor sur le label lillois Pilotti.

Duo formée 1998, Luminocolor est très vite marqué par le post-rock de Tortoise et notamment par cette façon de faire une musique jamais totalement calculée et qui laisse toujours un peu de place à l’improvisation, à l’imagination ou à l’imprévu.

Et c’est un peu ce que l’on retrouve sur ce premier album aussi foutraque qu’imprévisible dans lequel on découvre mille et une choses comme des guitares, un glockenspiel, une clarinette, des synthés, un saxo et des tas de petits bruits.

Tout ça coupé, mixé, monté assemblé ou recomposé finira dans un album qui rend parfaitement compte de la grande liberté que s’est octroyé les deux compères Benoit Farine et Olivier Minne.

Un album à cheval entre post-rock et folktronica, histoire de rassembler les fans de Tortoise et de Four Tet qui ne font sans doute qu’un.

(4.0)
Benoît Richard


***************
le 15-12-2007 ajouté par damien
 DYLAN MUNICIPAL - COURTERMISME

Rock & Folk Fevrier 2008

Issu de Wambrechies, dans le Nord, dylan Municipal n'a pas d'insolite que son nom.

Son premier album en cinq ans d'existence témoigne d'une démarche hors des sentiers battus : le duo cultive les chansons parlées et impose un univers où la voix attachante et les textes poétiques sont au premier plan, en osmose étroite avec une musique synthétique inventive.

Cet ovni peut évoquer Diabologum, quoique dans une version plus sereine, aérienne et avec un sens de l'humour et de la concision qui fait toute la différence.
HM


Indietronica.com 21/01/08

« Courtermisme » : à lui seul, le titre du premier album de dylan Municipal exprime beaucoup de la démarche du groupe : il représente le goût de travailler les mots au corps pour gagner petit à petit une originalité synonyme de liberté linguistique… et musicale ; il transpire des racines radicales et punks ; il traduit un sens aigu du second degré.

dylan Municipal s’est construit en happening musical où des textes d’humour noir s’enfonçaient sur une musique minimaliste, comme un piercing dans un téton. C’est ainsi qu’ont vu le jour les hymnes décalés « Curling conspiration », « des cœurs des culs » et d’autres chansons qui ont trouvé refuge sur les compilations Pilotti.

Et puis… forcément après s’être progressivement pris au jeu et avoir perçu l’approbation populaire, vient le moment de glisser de la blague à la création. Confronté à cette épopée homérique intérieure de la conception de l’album, dylan Municipal a fait le seul choix possible : prendre le contre-pied. Pour sauvegarder leur cohérence artistique, pour conserver leur dynamique interne, le groupe a décidé de saccager le mythe et de se pousser eux-mêmes dans leurs derniers retranchements !

Bref, « courtermisme » est tout sauf attendu, tout sauf un album constitué de vignettes qui vous feront sourire et vous donneront envie de dire à votre collègue de bureau « tiens, écoute moi ce groupe trop marrant, il y a vraiment des mecs dingues sur le web ». Du coup, l’album est exigeant, tendu ; en apparence il est maladroit et manque sa cible parce que l’écoute distraite vous fera passer complètement à côté de cet abîme créé par ses auteurs. Pourtant, l’écoute attentive révèle une œuvre à rapprocher du premier roman de Dino Buzzati « Barnabo des Montagnes », c’est-à-dire un univers où onirisme et réalisme cohabitent, où le rire et le désespoir se bousculent.

Le morceau éponyme qui introduit l’album vous fait basculer entre les deux vies de dylan. C’est évidemment la pépite de l’album, tout est là : la recherche musicale où l’instinct le dispute à la mise en son, le texte faussement décalé, le ton détaché qui réussit à vous prendre tout de même aux tripes (Aidan Moffat d’Arab Strap fait ça également très bien), la conclusion laissée aux instruments comme pour laisser le goût du vertige s’installer plus profondément. Ensuite leur univers se décline, les pistes défilent et parlent de guerre philosophique entre nudistes et naturistes, de l’importance économique des jeunes gothiques, de clash générationnel autour des gilets jacquarts, de solitude, de mélancolie… le son est sec et ample à la fois.

Attention, on vous aura prévenu, dylan Municipal n’est pas là pour rigoler.

Tycho Brahé



Rif Raf décembre/janvier 2007

Mini-Album 8 titres pour Dylan Municipal (ce nom !), binôme du nord de la France aux frasques et coups de sang polis à l’humour cinglant et au papier de verre.

Dylan Municipal ne considère pas ses auditeurs comme étant spécialement bêtes ; autant dire ça creuse déjà une différence.
Les guerres philosophiques entre nudistes et naturistes, un plaidoyer pour l’éducation des vieux, des nuages en forme de Martine Aubry, les mœurs des jeunes gothiques… dans un drôle de mélande acide entre mélancolie et humour, un chant parlé fourré au poivre, il y a chez Dylan Municipal quelque chose de la brève de comptoir avec les doigts dans la prise.

Un chouia plus arrangé, un soupçon plus lissé que certains de ses tubes de poches lâchés sur myspace (mais où restent donc « Cœur versus Cul », « Sympa je donne mon sang » ?), le groupe fourrage dans une anti-chambre très personnelle où traversent les spectres de Mickey 3D premier album (pour le côté bricolo roulé à la main sous les aisselles), Erik Arnaud (une morgue qui fait mouche), voire Mendelson (un phrasé qui regarde la France dans les yeux sans ciller).

Bref, un groupe décontracté du gland.

Fabrice Delmeire



La Voix du Nord 13/12/07

Ne pas s'arrêter au nom.
Ne pas croire que c'est une plaisanterie.
Ne pas se méfier du label lillois Pilotti qui offre un panel de ce qui est le plus
audacieux musicalement dans la région.
Ne pas hésiter à écouter cet album, sa musique léchée, ses textes très écrits
récités avec nonchalance.
Ne pas se contenter de comparer ce duo avec Mendelson, groupe majeur de la création actuelle, auquel Dylan Municipal a emprunté la mélancolie des textes.
Ne pas croire que dylan Municipal restera inconnu, il se pourrait bien qu'il s'impose dans le rock français.

A. CL.



www.benzinemag.net 06/12/07

Avec son nom à coucher dehors mais qui en dit déjà beaucoup sur l’état d’esprit de la maison, ce duo lillois séduit d’entrée de jeu avec, d’un côté une musique pop rock séduisante, aux mélodies agréables, et de l’autre des textes très écrits, “récités”, dits d’une voix nonchalante et détachée… des textes au ton forcément décalé (le groupe revendique les influences du cinéaste Wes Anderson, de Pierre Desproges ou encore de Katerine ou Diaobologum).

Si effectivement dylan Municipal rappelle les univers de ces artistes hors-norme, c’est aussi à Manset et surtout Mendelson que l’on pense, notamment dans la façon de faire sonner les mots et dans le côté mélancolique qui se dégage des textes du groupe… le second degré peut-être en plus (éduquons les vieux).

Evoquant des souvenirs, des impressions de jeunesse (psychic read the witch) ou simplement une photo de notre société actuelle ou encore les choses les plus banales du quotidien, (Un pote m’écrit des montagnes sans doute le plus beau titre de l’album), dylan Municipal intrigue, ravit, surprend et laisse après plusieurs écoutes l’impression d’avoir fait là une grande découverte, celle d’un groupe en forme d’électron libre, capable de faire rimer les choses les plus improbables entre elles… le genre de disque comme on en entend un ou deux par an, pas plus.

Et si le groupe dit dans sa chanson éponyme faire preuve de “coutermisme”, on espère que la carrière de dylan Municipal ne sera pas basée sur ce concept et que ce formidables album 8 titres débouchera très vite sur un suite qui nous confirmera que l’on tient bien là un “groupe qui compte” sur la scène française actuelle.

Benoît Richard




www.zata.org 05/12/07

‘Courtermisme’ nous arrive du Nord, du Nord de la France, bien que la pochette nous présente une église dans le grand Nord (ou du grand Sud ?). Les Dylan Municipal empruntent leur nom à Dylan sur Deûle, commune de la banlieue lilloise, tout comme leur site web cyber-délinquant (à visiter absolument !).

A l'écoute de l'album, on rentre dans un univers décalé. Les Dylan Municipal, qui enregistrent un morceau par semaine, manient une poésie que l'on peut qualifier de drôle et unique ("Les nuages ont de drôles de forme. J'en ai vu 2 en forme d'étoile et un en forme de Martine Aubry", ou encore "... tu entends des voix, celles de Marilyn Manson et Trent Reznor, des chanteurs à mascara plus qu'à voix" sur ‘jeune dark’). Les histoires racontées, les tranches de vie puisent dans notre société, éclairées sous un angle de la dérision, comme pouvait (si bien) le faire, le regretté Pierre Desproges.

Côté musique, les guitares électriques côtoient les piano Bontempi et l'on enregistre sur magnétophone Fisher-Price. Le dernier morceau ‘eduquons dub’, qualifié de dub aphone mais très parlant, est rythmé par un tempo dub, avec une guitare électrique enragée et un kazou qui donne de l'écho.
L'ouverture, qui donne le titre de l'album, est un morceau mené à la guitare folk (à voir le clip-vidéo). Le groupe, en fait un duo (Dylan pour les textes et voix, et didiertigre pour la musique), déclare pratiquer de la truc-tronica, spokenwordée en VF.
Le résultat est à rapprocher des feu-Diabologum ou encore de Mendelson.

Cet album curieux est signé par Pilotti, label fort recommandable qui nous avais déjà présenté les Dylan Municipal sur leurs compilations (Dylan n'est d'ailleurs pas étranger à la naissance de Pilotti).

‘Courtermisme’ mérite votre attention ; votre court terme passe par la découverte de cet univers chaleureux et délirant.

Jean-Marc Sache




Lille métropole décembre 2007

Lauréat du tremplin musical Tour de chauffe 2007 mis en oeuvre par LMCU, Dylan Municipal vient de sortir son tout premier Cd, édité par le label lillois piloTTi.
La musique de cet improbable duo de pop francophone résiste à tous classements. “Etranges chansons parlées”, pour reprendre les termes de nos deux acolytes ! En effet, les textes ne sont pas chantés mais bel et bien parlés.

Certains d’entre eux sont irrésistibles.

Ecoutez notamment Jeune dark : “Ne pas confondre jeune dark et Jeanne
d’Arc, même si comme elle, tu entends des voix… des chanteurs à mascara,
plus qu’à voix… car toi tu ne les as pas boutés les Anglais, en tous cas pas
de ta chambre où les posters de Cure et Joy Division tapissent les murs de
ce que tu appelles ta prison…” Titre “Electro-pop minimalo-maximale”,
tel que le définit le duo, clin d’oeil aux adolescents en prise ou en crise,
comme on veut, “gothique”.

Les huit plages de cet album défilent avec une légèreté fort agréable.
Qu’en reste-t-il ? Le souvenir plaisant d’un objet décidément à part qui,
espérons-le, fera des petits. C’est en tout cas tout ce que l’on souhaite à
cette formation qui n’a manifestement pas boudé son plaisir.



http://audioblog.arteradio.com/monrecital/ 03/12/07

Un disque décomplexé, boufée d'air mais bien plus sérieux (si l'on veut) qu'il n'y paraît.

"coutermisme" permet à Dylan de nous livrer ses "visions" du quotidien qui ici prennent forme d'histoires vraies narrées à la première personne.

Pourtant mis bout à bout, c'est presque un concept album qui s'offre à nous présentant les principaux âges de la vie : l'enfance avec "psychic read the witch" , l'adolescence "Jeune dark", l'âge adulte avec le morceau titre "courtermisme" et bien sur le grand âge avec "éduquons les vieux".

Entre ces "grandes étapes de la vie" (sic), différentes tranches de vie viennent compléter les propos tel "saragorna", souvenir d'une scène d'enfance décrite de ce point de vue.

Les musiques de dylan Municipal empruntent à tous les styles (rock/pop/dub/ambiant-dark) et illustrent sans se défausser le propos en laissant toute latitude au parlé-chanté totalement assumé.

Toujours dans la prise de recul, souvent dans l'autodérision, jamais dans la condescendance ou dans la pose, j'oserai comparer le travail de Dylan et didiertigre à celui de Lewis Trondheim, les uns utilisent la musique comme l'autre utilise la bd, c'est à dire les médias les plus pop afin d'illustrer le plus directement leurs propos.

Arnaud Mirland




Chronique Magic RPM novembre-décembre 07

Chez dylan Municipal, le second degré est roi.

C'est un humour obscur et grinçant, qui s'exprime par des textes à la limite du spoken word.

À l'instar des productions du label Pilotti, la dimension mélodique est mise à disposition d'un objectif plus large. Ce pourrait être une croisade pour une renaissance kraut-punk, par exemple.

Les deux musiciens de dylan Municipal ont choisi de dire "je".

C'est un moi collectif, bien que gonflé d'ego - celui des maires en campagne électorale ou des patrons de bistrot. Il puise ses références dans le langage de la rue, qui préfère sans hésiter le périphérique à la ruelle pavée du bobo canal Saint-Martin.

Ici, la rue comporte un arrêt de bus, le même qu'en bas de chez vous. Il y a la queue à la supérette et les étudiants qui fument au café de la poste. Le soir, on s'avachit au creux du canapé-lit antédiluvien, qui chavire devant la télé.

Le week-end, on s'échappe en randonnée à vélo et l'on essaie de ne plus penser à la facture Wanadoo.

Tout cet attirail situationniste est mis au service d'une lutte contre le cynisme quotidien : on rend le banal théâtral, on revendique sa condition humaine avec angoisse et fierté.

On fait du moindre incident une leçon de philosophie.

Marie Daubert




PRESTO décembre 2007

DYLAN MUNICIPAL, c'est un joli projet, étrange comme je les aime.

Une voix parlée ou chuchotée, des textes sortis d’on ne sait où.
Quelques cordes et effets simples qui laissent une grande place et liberté aux textes, quelques bidouillages et samples…

Les textes parlent de rien et de tout, des histoires surprenantes et personnelles qui sont autant de notes jetées en vitesse sur un carnet à spirales, en buvant un café dans un coin perdu du Nord Pas de Calais, en s’arrêtant en voiture sur un parking après le jaillissement d’un début d’une idée…

C’est comme cela qu’on imagine dylan Municipal…

Un drôle de truc en fait !

Enregistré au Studio Ka, l’album offre un son très correct qui laisse l’écume monter.

Les textes dominent, on s’y accroche et on se met à chercher du sens dans cette poésie loufoque, dans ces histoires de nudistes qui se font la guerre au bazooka, Jeune Dark à ne pas confondre avec Jeanne D’Arc, d’un pote qui lui écrit des montagnes.

Autant de petites histoires à peine ébauchées, de rêveries conscientes qui peignent au pinceau fin le personnage de dylan Municipal.

L’ensemble reste impressionniste…

Et l’étrangeté demeure, et avec elle le mystère et la brume poétique.

Steff le chien




www.adecouvrirabsolument.com 29/10/07

Il n’a pas été simple d’imposer les morceaux de Dylan Municipal sur nos compilations, certains voyant en cet animal à poils hirsutes, une vague plaisanterie, voire une supercherie.

Venant tout droit de chez Pilotti, Dylan a toujours eu pour moi l’essence même de ce que j’appelle le mieux vaut en rire, plutôt que d’en crever.

Premier vrai disque, avec du son propre, pour les vieux (dylan nous propose d’ailleurs de les éduquer) courtermisme n’est pas la compilation des œuvres passées habillées pour passer l’hiver (si l’on excepte jeune dark) c’est un changement de braquet de Dylan, montrant ses muscles sous un débardeur vert pomme détournant plus facilement l’attention de ses mollets frêles.

Courtermisme la chanson titre de l’album, est la rencontre entre Swell et Pierre la Police, un morceau éclairé à la ligne mélodique pure mais aux textes qui devraient laisser perplexes les lecteurs de Marc Levy.

Dylan ne nommant pas, il joue de la parabole, des bifurcations sont posées à la hâte, prouvant qu’il n’est pas difficile de comprendre que psychic read the witch n’est pas éloigné de notre propre endormissement et passivité face aux robinets.

Trempant le beau dans le pathétique ou le tragique ou le comique (saragorna titre oh combien proche de l’univers des premiers Lynch) Dylan perdure dans un style dont il est le nouveau représentant (le faussement drôle mais vraiment poignant un pote m’écrit des montagnes) celui de la chanson sans limites, explosant les rites comme le Velvet avec gift ou diabologum dans sa discographie quasi complète (ah le parfum).

Tout monde ne pourra aimer Dylan Municipal, même pas Martine Aubry, mais il est important de savoir qu’il existe. Méfiez vous des contrefaçons. Enorme.

Gerald de Oliveira





SORTIR 29/10/07

Sélectionné Tour de Chauffe en 2007, le duo Dylan Municipal sort un mini LP invraisemblable. Un peu comme si Diabologum, Calvin Johnson et Didier Super organisaient une méga boum.

Plusieurs fois repéré par les Inrockuptibles via leur sélection CQFD, le duo wambrecitain – de Wambrechies pour ceux qui ne seraient jamais sorti de Wazemmes – joue une sorte de folk – spoken word versant parfois dans un broken rock de bon aloi.

Imaginez une seconde que Beat Happening invite Didier Super qui lui-même serait devenu un fervent adepte du style et du son de Bonnie Prince Billie.

En sommes ces deux gars, fort sympathique au demeurant, essayent la synthèse de la rupture. Un truc révolutionnaire qui n’existe pas mais avec un engagement et un sérieux digne des grands personnages de notre histoire.

Leur crédo : Le Courtermisme ! Votez Dylan Municipal !

Thomas Ceugnart
le 21-11-2007 ajouté par damien
 Une Chronique magique
magic_light.jpg
le 15-05-2006 ajouté par damien
 Magic - mai 2006

Voilà donc les trois compilations promises par les éditions Pilotti et quelles compilations!

Bourrées à craquer, elles portent le format CD au maximum de sa capacité, avec vingt et un morceaux pour autant de groupes. Et elles rappellent, si besoin était, toute la vitalité du secteur underground, qui n'attend qu'une occasion pour laisser surgir les bonnes idées.

Réaumur, Celsius et Fahrenheit s'inscrivent dans la lignée des samplers et autres mixtapes qui faisaient rage sur les stands des forums de fanzines, micro-labels et autres mail orders, avant l'ère MySpace.

D'un volet à l'autre, la trilogie de Pilotti est traversée par un même souffle, qui tire parti d'une approche parfois brouillonne, lo-fi mais pas toujours. La selection mélange à loisir les différents degrés, de la mélancolie brute au pastiche rigolo, sans faute de goût.

Des groupes aux profils les plus variés se succèdent et les incompatibilités de style disparaissent comme par enchantement, autour de cette note commune d'une pop attitude décomplexée, généreuse et pas prétentieuse pour un sou.

Ces trois disques, avec leur soixantaine de groupes, constituent aussi la ligne de départs des Nuits de Pilotti, un festival qui s'est tenu mi-avril.

Marie Daubert

le 05-05-2006 ajouté par damien
 adecouvrirabsolument.com - avril 2006

Deuxième volet de cette série de compilations de nos amis de Pilotti. Fahrenheit n'a pas la propension que peut avoir celsius à nous réconforter, nous porter vers des terrains plus joyeux et confortables qu'un terril à proximité d'Avion.
La maxime pour Fahrenheit serait " des couches des couches, où est l'homme, où sont les mots ?" et c'est ce que je vais essayer de vous exposer.

Pour sono lofi synthé labo elle vient de loin la musique, tellement loin que nous l'imaginons dans des méandres, sous terre nécessitant un escalier gigantesque pour en sortir.

Sur Mayko c'est la guitare qui pose la question de sa sortie, se trouvant engluée dans une atmosphère électronique, pour finir par gagner une boite à musique qu'elle n'aura de cesse, avec un grand plaisir, de dérégler.

Koulfi serait lui dans une optique minimaliste sous la glace, ne demandant qu'à creuser un trou pour exploser.
Diatribe sous les coups de DLGZ, nous faisant penser à Soul Coughing, peau et les os version théâtrale pour Sims ou crâneur et sa basse tournant pour les déjà remarqués Sarazvati.
Suivront Hofner bang account et son punk direct, Dylan municipal (pensionnaire d'une compilation ADA) , morceau comme les Pilotti savent nous en sortir comme un acte déraisonnable, avec une fois de plus la froideur dans le texte.
Chili con funk et son rap scolaire et prenant, Billy B Beat une espèce de Michel Delpech sous Prozac et crack dans la même fiole, Jonaz et sa lente digression pas toujours heureuse sur la musique business et enfin Le comte du cul dans un grand moment anticlérical.
C'est à Niko que viendra l'honneur de boucler la boucle de façon planante. Une pierre de plus à l'édifice solide des Pilotti.

Gerald de oliveira

le 21-03-2006 ajouté par damien
 Benzinemag.net - mars 06

Le label du nord de la France Pilotti nous revient, après la compilation 27 plages parue en 2004, avec une nouvelle compilation, cette fois en 3 temps, 3 cds.
L’occasion de découvrir de nouveaux talents "du grand nord" réunis ici par genre.
Soit 3 fois 21 titres répartis en trois catégories : rock / post-rock / électro, groove ,chanson. Gageons que grâce à ce beau et vaste panorama musical, certaines formations parviendront un jour à se faire connaître du grand public. (3.5/5)

Benoît Richard

le 21-03-2006 ajouté par damien
 adecouvrirabsolument.com - mars 06

Celsius, nouvelle compilation de nos cousins de Pilotti (avant de vous parler de Fahrenheit et deréaumur) est le volet pop rock de cette petite anthologie.
Pop rock, certes mais dans ses grandes largeurs, le comité de pilotage de Pilloti ne cherchant pas la cohésion ni le ciment à tout prix.
Nous aurons dés lors le loisir de picorer au milieu de ces trouvailles.

En se baladant nous croiserons Panik club et sa connexion avec le REM de Monster.
A tough will of domination (nom de groupe de l'année ?) fixera notre attention d'autant d'expressivité juvénile comme si nous jetions nos derniers Primal Scream dans un mur.
Pour Superstar disco club c'est Pavement qui joue le rôle de prophète pour une chanson à chanter en apnée, sur des jambes qui nous demandent de retrouver nos 20 ans.
Si les anciens de Lenoir doivent regretter l'émission de deux heures qui laissaient place à ce genre de morceau, ils devraient se laisser séduire par Aftershave, par cette pop rock qui devient très vite folle à force de se chercher des amis.
Ultravolta nous montrera le pire de la lo fi au moment où l'on décide de tout casser sur un gimmick tenu.
Pour Cercueil l'univers planant est planté dans une zone de turbulence.
On aimera se réchauffer chez Pilou cousin d'Olivier Andu, on saluera le retour de notre héro, notre Dylan Municipal & les Antilles sociales, moins dans l'ascétisme mais toujours au plus prêt de l'intime et du don de sa propre histoire.
On trouvera la chanson française en grande forme avec Moxo, on aimera jouer avec Nanabobo dans un tonneau lâché le long d'une pente à la dénivellation minime alors que cheval 2 3 sera lui dans l'impossible pour une fermeture en forme d'appel à la désinvolture joviale.
Soyez désinvoltes, faites confiance à Pilotti.

Gerald de oliveira

le 05-12-2005 ajouté par damien
 Sortir (semaine du 30 novembre au 6 décembre)

Ils ont été beaucoup plus vite qu'on ne l'imaginait.
Les éditions PILOTTI, aprés l'excellente compilation 27 plages, récidivent cette fois non pas avec un mais trois nouveaux volumes.
CELSIUS, REAUMUR et FAHRENHEIT renouvellent donc le principe initial, à savoir mettre en valeur les talents cachés de notre région.
Il y'a bien sûr quelques noms qui ne nous sont pas inconnus (Panik Club, Barnum, L'objet, Sarapascal...) et une cargaison de génies solitaires, artistes éphémères et autre superstar de chambre de bonnes.
Côté registre, la palette sonore est vaste puisque reliant lo fi ultra minimaliste au rock le plus abrasif.
Non seulement ces trois compilations bénéficient toutes d'une présentation irréprochable mais elles offrent des possibilités incroyables de réjouissance.
A inscrire obligatoirement dans sa liste de cadeaux de Noël.

Thomas Ceugnart

le 07-04-2005 ajouté par damien
 MAGIC avril 2005

Vite! avant que les éditions Pilotti ne sortent leur trilogie 2005 indie pop (lo fi) electro rock (lo fi!) et groovy hip hop (lo fi!!), on vous parle de 27 PLAGES, un Cd vaste comme le litoral de la mer du Nord.
Regroupant toutes sortes de bonne volontés, cette collection de titres cache derrière une apparente dichotomie des styles (du happening sonore à la pop réaliste) une tonne d'affinités bien plus profondes.
Pour les appréhender, il faut prendre le temps de parcourir le profil des vingt-sept intervenants (listés sur le site de Pilotti): en bonus, des photos, des mp3 et quantité de projets paralèlles ou artistiques.
Loin du dénominateur commun, il faut en réalité adopter la démarche choisie par le label, c'est-à-dire par dessus tout une créativité complice et un reel esprit DIY (tout terrain et hors catégorie) . Electro pop world option indou gaélique avec Orange Zebre (Pink Krishna Shiva Balls), musak pour supermarché underground vitaminé avec Radiateur (Brazil East Side) ou rockabilly aboyeur, aux limites du bon goût, avec Sheetah et les Weismuller (Chien méchant): les clins d'oeil se suivent et ne se ressemblent pas. D'ailleurs, pour y figurer, il n'est même pas nécessaire d'être un groupe en activité (feu Death or Glory) ou d'atteindre le format du single ("Two more steps" d'Ultravolta, explosion clash rrriot en cinquante six secondes chrono), ni même de proposer un morceau (trente secondes de silence par Monster Truck Corp).
En prime, quelques uness de ces plages révèlent une beautée sauvage: "Praia" de Flute, un lointain air de Fado rongé par le vent, ou "Distance " de Nos Star, parenthèse de noisy pop fantomatique et brute d'émotion. En attendant l'été...

Marie Daubert


le 07-04-2005 ajouté par damien
 Lille métropole

Orange Zèbre, Princesse Manifesto, Radiateur, Flute, Ondamania, Nos Star, Cercueil, Ultravolta, Sarazvati… Ils sont au total vingt-sept, issus d’horizons musicaux très différents, à s’être rassemblés dans cette compilation réalisée par les éditions Pilotti. Issues de caves, de grenier, de chambres…, ces compositions n’ont d’autre point commun qu’une liberté de ton et de moyens. Ce ' polaroid des activités musicales secrètes de nos alentours ' devrait certainement intéresser les amateurs de curiosités.

le 16-08-2004 ajouté par damien
 http://www.lemague.net
27 pages de Zik
dimanche 15 août 2004

Si vous n'avez rien à faire de mieux que d'aller à la plage en ce mois d'août faites au moins l’effort de bien la choisir.

Prenez en une : Non polluée, non infestée d’huile solaire et de requins dévoreurs de sang frais.
En plus, si vous n'aimez pas le sable qui vient s'incruster entre le gros et le petit orteil, si vous n'êtes pas œcuméniquement attiré par le pape, si vous craignez que la Zidane dépendance vous laisse froid et que l’anniversaire du débarquement ainsi que les jeux olympiques soient la goutte d’eau qui fasse déborder l’océan de trop plein : allez donc écouter le disque : « 27 plages » un petit paradis de vaguelettes compilé par une équipe de choc.

27 vicissitudes de la scène musicale lilloise et de ses environs. Car là où il n’y a pas la mer, il y a le pétrole de la rue et les harmonies originales de groupes inconnus.

Voici le site Internet ou vous pourrez trouver toutes les manières de bien aborder des fins de vacances toujours difficiles : www.pilotti.org. Drapeau vert pour baignade plus qu’autorisée : conseillée et obligatoire même !
Pierre DERENSY

le 21-07-2004 ajouté par damien
 www.adecouvrirabsolument.com
Pilotti arrive à nous rendre plein de jalousie. Une compilation comme un passeport.

Il faut toujours se féliciter des initiatives donnant à la scéne alternative une fenêtre plus grande (euh c'est aussi de l'autosatisafction de notre part….Excusez-nous).
27 plages ce sont les plages du nord offertes par les éditions Pilotti, sans aucune bouée mais avec une bonne dose de patience à scrupter le sable avec un détecteur de talent avec un minimum d'humour (parfois pas drôle dans le cas se Sheetah et les Weissmüller ou involontaire avec le déjà connu Laurent Plessiet et son dérangement inquiétant).
De ce nord loin de Bachelet et du stade Bollaert on retiendra la tendre flûte, l'intriguante Ondomania ou encore les tristement belles Nos Star.
Pour la partie sautillante on passera par les impeccables Hofner Band Acount, les suiveurs grossiés mais chatoyants du Beta Band (les rats morts), les classiques pop rockeurs de the midges, les faiseurs de liaisons Death Or Glory.
Puis ce sera la folie douce, le trente sixième degrés du Dylan municipal et les daltoniens Orange Zébre. Et comme tout bon film, tout bon déroulement le meilleur sera pour la fin avec Krishna 59, groupe analphabéte localisant Dunkerque en Inde, K1K1 devenant un hymne alter mondialiste à vocation éthylique et festive.
Une vraie compilation qui permettra certainement à pas mal de ces groupes de grossir leur auditoir, en tous les cas ici, 27 plages servira à cela.

le 17-07-2004 ajouté par damien
 zata.free.fr
Pilotti est une curieuse structure d’édition.
C’est donc tout naturellement que leur première réalisation trouve place sur le zata, un curieux webzine !
Après un appel à contribution lancé dans les salles de la région lilloise, le couple aux commandes de Pilotti a rassemblé 27 morceaux de 27 groupes différents.
Ce qui nous donne bien “27 plages” réunies dans un bel écrin en carton et une très belle photographie en guise de 28ème plage.
Tous plus ou moins amateurs, pour la plupart issues de la scène locale, parfois improvisés pour cette occasion, tout le monde a donné le meilleur de soi pour un résultat très cohérent et de très bonne facture (que le mot amateur ne vous rebute pas !). On trouve quasiment tous les styles, avec une dominante pop, souvent lo-fi, en langue française ou anglaise (voir patois anglo indien chez Orange Zebre !).
L’électronique ou les bidouilles micro-informatique, voir les pianos Bontempi ® font aussi bonne figure. Philip Reich manipule ainsi les sons 8 bits ambiance jeux vidéos vintages.
Amateurs de folk, post-folk, anti-folk, post-rock, rock, garage, new wave, shoe-gazer etc vous trouverez également votre bonheur.
On ne trouvera toutefois pas, comme le signale Pilotti de doom-métal (mais on ne leur en veut pas !).
L’interêt de ce ‘27 plages’ est aussi d’élargir vos horizons musicaux à d’autres plages que vous ne fréquenteriez pas forcément.
Laissez vous donc guider par la maison Pilotti qui ne vous demandera que 5€ (chaise longue et parasol non compris, mais frais d’envoi inclus, vraiment un ch'ti prix !) pour ce tour de ‘27 plages’.
Rendez-vous sur leur très soigné site web pour les commandes, et poursuite de la visite avec des biographies des participants et des bonus multimédias (photos, autres morceaux).
‘27 plages’ confirme la générosité des gens du nord et le bouillonnement culturel de cette région : 'Hit the north' !

le 09-07-2004 ajouté par damien
 www.benzinemag.net
v/a - 27 plages ***
Projet intéressant que voilà : réunir 27 artistes venus de nulle part pour une compilation baroque et patchwork dans laquelle on trouve aussi bien à boire qu'à manger. Avec cette belle compil "made in Nord de la France", le label Pilotti a réussi le pari de mettre sur un cd une somme de morceaux impressionnante desquels il ressort souvent une vraie personnalité mais sans jamais se prendre au sérieux. Un résultat sympa pour un disque gentiment foutraque.


le 24-06-2004 ajouté par damien
 La voix du Nord
C'est une petite galette qui ne coûte que 5 euros mais qui pourrait valoir tout l'or de la région.
27 Plages ce sont vingt sept groupes du Nord qui se sont réunis devant des magnétos et des ordinateurs pour sortir ce disque.
Alors du psychédélisme d'Orange Zèbre, au free jazz funk oriental de Sarazvati, à de la chanson délirante de Sheetah et les Weismuller...
ce disque montre que lorsque la chanson s'échappe
des formats et des modes, elle est terriblement imaginative et séduisante.
A. Cl

le 17-06-2004 ajouté par damien
 Sortir
L'objet et l'initiative du mois vont sans conteste à l'OVNI intitulé 27 plages reçu un matin dans notre boite aux lettres et provenant de quelques activistes de notre région. 27 plages (à commander sur www.pilotti.org) comme autant de groupes ou artistes plus ou moins locaux que les instigateurs du projet ont été amenés à écouter aprés un appel à projet placardé sur les murs des salles de concerts et autres lieux de vie nocturnes.
27 plages comme autant de petits pétages de plomb
et autres roublardises, qu'elles se réclamentdu piano jazz core , de la girlie pop, du lo-fie de quartier, du folk wambrecitain et autres phénomènes
de fêtes foraines. Attention, l'objet est bien plus qu'un catalogue Arty ou un coup de pub sordide. C'est bel et bien une compilation regroupant inconnus et un peu plus faite par des passionnés de musiques qui n'ont, heureusement ou malheureusement , pas encore succombés aux merles siffleurs du business du disque. 27 plages, et autant d'espoirs, de délires et d'interpellations qu'ont souhaiteraient voir se renouveler plus régulièrement. Et en plus c'est présenté avec classe.
Thomas Ceugnart

le 11-06-2004 ajouté par damien
 Annonce de la compilation et de la première Pilotti Party dans 20 MINUTES
Le label Pilotti s'est enfin décidé à fêter dignement la sortie de l'excellente compilation 27 PLAGES. D'Orange Zèbre à Radiateur en passant par Dylan Municipal, vingt sept groupes ont livré leurs états d'âmes sur ce Polaroid des activités sonores secrètes du nord. Aux platines, les DJ de Pilotti, accompagnés de leurs acolytes de Monster Truck et Electric Glow, distillent des sets indie-pop-postrock-free-folk-garage-indietronica dans un esprit joyeusement bordélique et résolument festif
le 04-06-2004 ajouté par damien
 Des diffusions radios sur RCV, radio Campus Lille, radio Loisir (Vitry en Artois), radio Rencontre à Dunkerque.
Merci à Folk ad'hoc (RCV), Ramene une chaise de la cuisine (radio Campus), l'indiesociable (radio Loisir), poupée de son (radio Rencontre) et toutes les autres émissions qui ont diffusées des morceaux de la compilation




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